L'hivers est à nos portes et avec elle, le temps de s'arrêter et de regarder à l'intérieur.
Durant les dernières années, il me semble que j'ai travaillé sans relâche à construire une vie qui n'était pas vraiment la mienne. Ne sachant pas vraiment où j'allais aboutir, mais fonçant malgré tout avec détermination. Me trimbalant d'un côté à l'autre, d'un pays à l'autre, dans l'espoir de construire une vie, qui je le croyais, me rendrait finalement heureuse. Remettant mon bonheur entre les mains d'un futur imaginaire, d'un lieu exotique ou d'une personne qui me complèterait.
On dit que l'espoir fait vivre. Pour moi, cet espoir aveugle sur le long terme, à bien failli me mener à ma perte. Me faisant passer, par le fait même, à côté de la chose qui aurait du avoir le plus d'importance dans ma vie et en laquelle je pouvais y trouver toute les réponses;
Moi!
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Les raz-de-marée et torrents des dernières saisons mon laissés épuisée et à bout de souffle, mais maintenant que le ciel s'éclairci enfin, je vois le chemin qui scionne devant moi. Un pas à la fois, lentement et avec douceur, j'avance sur ce chemin qui m'est destiné.
Aujourd'hui, à l'heure de la saison hivernale, je suis heureuse d'être de retour dans mon pays natale. C'est maintenant le temps de ralentir, de panser mes blessures, de m'arrêter un instant et de regarder ce nouveau chemin qui se dessine devant moi. Dans la douce chaleur intérieur des mois d'hivers, entouré par les êtres qui me sont cher, je prends le temps de me reconstruire.